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Ce 2 Juin 2018, J'ai eu la charge de diriger une équipe d'enquête dans les ménages à Noogo, un village du Sanmatenga situé à une trentaine de kilomètres de Kaya frappé par une crise alimentaire. 

Le village de Noogo est constitué de Noogo peul, et de Noogo mossi, avec une population en majorité agriculteurs et éleveurs. Notre travail consistait à recenser les ménages dans le but de repérer les plus vulnérables. 
Il nous est arrivé de tomber sur des ménages sans stock alimentaire et sans le moindre centime pour s'en approvisionner. Un régime alimentaire qui résume à un repas par jour dans des ménages dont la majorité est composée de femmes et d'enfants de 5 à 16 ans. 
En voulant me renseigner sur la situation réelle dans le village, à notre guide de me dire: " Monsieur Rabo, il y a des situations inimaginables et incroyables dans ce village. Ici, il y a mêmes des ménages très très très pauvres. '' 
A la fin de notre travail, celui ci me demanda de lui déposer au marché, n'ayant aucun moyen de déplacement. Arrivé il me dit: '' N'avez vous pas quelques pièces pour moi ? Je n'ai rien la ou je suis présentemen ". Après avoir mis la main dans la proche, j'ai poursuivi mon chemin avec ses bénédictions qui pleuvaient sur mon dos. 
Je profite de cet écrit pour lancer un appel à toutes les bonnes volontés. Des dons ont déjà été faits. Mais c'est pas suffisant. Faites quelque chose. 

Alassane Rabo alias Sodaaga Mutin

Né Ras Tafari Makonen, il est descendant du roi Salomon et de la reine de Saba. Tandis que sa cousine Zaouditou était sur le trône, un pasteur Jamaïcain lança cette prophétie : " tournez vos yeux vers l'Afrique où un roi noir sera couronné car il sera le rédempteur.''

S'appuyant sur des versets bibliques, ce pasteur Jamaïcain prophétise ainsi une ère nouvelle: le couronnement d'un Noir au dessus de la plus ancienne dynastie du monde. Tous les regards étaient orientés vers l'Éthiopie.

Il a fallu attendre 14 ans pour connaître le nom de ce roi noir. Comme il fallait s'y attendre, le 2 Novembre 1930, Ras Tafari Makonen fut couronné roi (Negust) d'Ethiopie sous l'appellation de Hailé Selassié qui veut dire en langue Éthiopienne '' le pouvoir de la Sainte Trinité ''. Ce jour-là, les prêtres de l'Église orthodoxe lui attribuèrent 28 appellations, entre autres, roi des rois, seigneur des seigneurs, lion de Judah, élu de Dieu, sa propre divinité, pour ne citer que ceux là. Certains faits de ce couronnement prophétique ont été confirmés dans la bible, les psaumes 68-32 et dans Kebra Negast (Gloire des rois), le livre de la légende. Ainsi naîtra le mouvement Rastafari en Jamaïque, dont les plus fidèles lui considèrent comme le Messi ou encore le Dieu vivant.

Dès son arrivée au trône, il lutte pour l'adhésion de l'Éthiopie à la Société des Nations (SDN), pour l'érection d'une Éthiopie moderne et pour un monde de paix. Son discours à la SDN a d'ailleurs inspiré le chanteur Bob Marley dans sa chanson '' war ''.

Six ans plus tart, l'Italie envahit l'Ethiopie, et l'empereur s'exila à Londres de 1936 à 1941. Si les uns voient en cela une vengeance de la bataille d'Adoa, les Rastamans pensent que cet envahissement est un sous couvert du Vatican qui voulait s'emparer de l'Arche d'alliance qui demeure dans l'Église Sainte Marie de Sion située dans la ville d'Aksoum.

Il fut déposé par le Derg militaire en Septembre 1974. Quarante trois ans après, le dernier empereur d'Ethiopie est toujours considéré comme le '' Messie '' par la plupart des Rastas.

Alassane Rabo 

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HAILY est une association à but non lucratif créée en 2015 dont le siège se trouve en Italie. Deux (02) de ses membres visitent alors le Burkina Faso et y découvrent un énorme besoin à une éducation de qualité. Depuis lors, cette association a fait de l’accès à une éducation de qualité une priorité, tout en faisant le bonheur de plusieurs ménages au Burkina Faso précisément dans la commune de Koubri, à environs une vingtaine de kilomètre de Ouagadougou la capitale. Nous sommes allés à la rencontre du président et de la vice-présidente, respectivement Flavien MIHAI et Alina ION ce 11 mars 2015, pour en savoir plus sur cette association. Lisez plutôt.

Sandbondonews: Quand est ce que vous avez découvert koubri ?

HAILY: Nous sommes venus pour la première fois en Août 2015 pour un mois et après nous sommes revenus en 2016 et enfin en 2017.  

Sandbondonews: Pourquoi avoir choisi Koubri ?

HAILY: La première fois que nous sommes venus ici on n’avait pas l’association. On a décidé de la créer en Novembre 2015 après notre premier voyage au Burkina Faso. Nous avons eu de bons partenaires ici, les Religieux de Saint Vincent de Paul qui nous ont beaucoup aidés et qui ont été notre premier contact ici. Grace a eux, on a pu d’abord construire l’école de couture ALDA STREGLIO que vous voyez derrière, et nous avons encore d’autres projets avec eux.

Sandbondonews: Pourquoi avoir choisi l’éducation comme activité principale ?

 HAILY: Ici au Burkina, nous avons d’abord remarqué qu’il y a des difficultés d’accès à la scolarisation étant donné que beaucoup de parents vivent encore sous le seuil de pauvreté. La deuxième chose étant la qualité de l’enseignement parce qu’il y a beaucoup de classes avec cent (100) ou cent vingt (120) élèves. Cela est incroyable pour un Européen. En Italie par exemple, une loi est en train d’être votée pour limiter à 17, le nombre maximal d’élèves par classe. Nous essayons donc de favoriser l’accès à l’éducation et d’offrir une éducation de qualité.

Sandbondonews: Quels sont les projets déjà réalisés?

HAILY: Nous avons commencé en 2015 par le parrainage de dix huit (18) enfants et établir soixante dix (70) actes de naissances. Lorsque nous sommes revenus en Mars 2016 nous avons démarré la construction de l’école et continuer le parrainage et l’octroi de bourses d’études aux enfants dont les parents n’ont pas la possibilité d’assurer leurs scolarité. A l’état actuel nous payons la scolarité d’environs cinquante (50) élèves de différents âges et niveaux à travers le parrainage et les bourses d’étude HAILY. Nous avons également construit l’école de couture ALDA STREGLIO l’année passée et cette année nous sommes en train de construire une école primaire et un forage à Tamsin au Burkina Faso. Nous poursuivrons également le parrainage et l’octroi des bourses d’étude.

Sandbondonews: Qui sont vos partenaires au Burkina Faso ?

HAILY: Pour l’instant nous collaborons uniquement avec les Religieux de Saint Vincent de Paul. Nous avons-nous mêmes contacter les entrepreneurs pour les réalisations. Nous n’avons pas d’autres partenaires au Burkina Faso.

Sandbondonews: Après l’école de couture, le forage, et l’école primaire en chantier, y a-t-il d’autres projets à l’horizon ?

HAILY: Nous souhaitons pouvoir continuer notre projet dans le domaine de l’éducation à savoir construire d’autres écoles, d’autres forages et essayer d’envisager la construction d’une école d’agriculture. Nous pensons qu’il ne suffit pas seulement de développer et d’améliorer l’enseignement classique mais aussi l’enseignement technique. C’est un projet très intéressant que nous souhaitons réaliser non loin d’ici en collaboration avec les Religieux de Saint Vincent de Paul et une autre association française.

Sandbondonews: Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

HAILY: Ici c’est un autre monde. Nous rencontrons des difficultés avec les délais d’exécution. En Europe, lorsqu’un délai est fixé pour deux (02) mois, c’est sur que cela sera respecté. Ici, deux (02) mois peuvent signifier trois (03), quatre (04) ou même cinq (05) mois. Nous devrons surveiller les travaux car la qualité n’est pas pareil, voila pourquoi nous sommes restés ici l’année passée huit (08) mois durant pour s’assurer que la qualité serait celle que nous souhaitions pour notre école.

Sandbondonews: Quel appel avez-vous à lancer ?

HAILY: Nous avons besoin de soutiens pour pouvoir continuer. Je pense que jusqu’à présent nous avons pu avoir la garantie que le travail a été bien fait et c’est pour cela d’ailleurs que nous sommes restés. Nous avons ainsi donc besoin d’aide pour pouvoir continuer à aider. Cela est très important parce que nous ne saurions pouvoir réaliser tout nos projets sans l’aide des partenaires. Nous avons décidé de sacrifier notre temps, notre énergie et parfois même notre santé pour continuer le projet mais nous avons surtout besoin d’argent. Sans argent nous ne pourrons pas continuer. Je souhaite qu’on puisse continuer parce qu’on a beaucoup appris ici et la tache devient de plus en plus facile pour nous. Nous savons désormais comment résoudre les problèmes que nous sommes susceptibles de rencontrer. Nous avons déjà des personnes ressources ici et je réalise que le travail devient de plus en plus facile tant qu’il y a de l’argent. Je pense que la partie la plus difficile est passée, c'est-à-dire la période pendant laquelle nous essayions de comprendre le monde d’ici qui est différent de celui que nous avons laissé en Europe. Maintenant nous pensons continuer avec l’aide de nos amis et les bienfaiteurs qui peuvent nous aider.

Pour contacter l'Association, veuillez suivre ces liens:

www.behaily.org

www.facebook.com/behaily.org

Entretien réalisé par Alassane RABO.

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Les populations de la ville de kaya dans la région du Centre Nord ont appris la présence de terroristes dans une école ce Jeudi 09 Mars 2017 aux environs de 10h plus précisément dans l’école de Nongfayré à une dizaine de kilomètre de Kaya. Nous nous sommes rendus à l’inspection Kaya II pour en connaitre davantage. Lisez plutôt.

        Depuis l’assassinat du directeur de l’école de kourfayel le 03 Mars dernier par des terroristes, les écoles se ferment progressivement dans la Province du Soum et dans une partie de la province du sanmatenga. Ce Jeudi 09 Mars 2017, tandis qu’il s’est rendu à Tangasgo pour les préparatifs de la visite d’une autorité, Monsieur Moussa Evariste Ouedraogo, Inspecteur de la CEB Kaya 1 apprend la présence de terroristes dans une des écoles de sa circonscription plus précisément à Nongfayré. C’est le Directeur de l’école de Kalambaogo qui le lui apprend, en lui signifiant qu’il a été informé par un parent d’élève. Joint au téléphone par l’inspecteur, le directeur de l’école de Nongfayré  lui fait savoir qu’il ne s’agit pas de terroriste mais d’un parent d’élève qui venait à l’école et dont l’accoutrement et la nature de la moto ont suscité la panique général au sein de l’établissement. Ce dernier a ténu a rassuré les enseignants qu’il est parent d’un élève dudit établissement.  «  Non je suis parent d’élève. Je venais puisque j’ai des funérailles et je venais demander l’autorisation d’amener avec moi mon enfant  » rassure t-il. Les cours y ont repris, mais tel n’est pas le cas dans les écoles de kalambaogo, Silmiougou, Tansabligou, Bangrin, Dimassa, où les enseignants et les élèves ont pris la clé des champs laissant des classes vides. La nouvelle s’est généralisée dans toute la ville.

        Quand nous quittions l’inspection, Monsieur Moussa Evariste Ouedraogo, Inspecteur de la CEB Kaya 1 nous faisait savoir qu’il continue de recevoir et d’émettre des appels téléphoniques pour rassurer les autres enseignants.

Alassane RABO